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Rencontre avec Sophie Tal Men : le plaisir d'écrire

De Julien Wagner • juillet 18, 2021Rencontres

Médecin, mère, et autrice à succès. Sophie Tal Men a bousculé le milieu littéraire dès son premier roman, autoédité. Elle a depuis conquis un large public, impatient de découvrir ses nouveaux titres, souvent construits autour de ce que cette personne sensible perçoit de l’univers familial ou hospitalier. À l’occasion de la sortie de son sixième roman, Là où le bonheur se respire, elle revient avec nous sur ce parcours atypique et sur sa popularité. Rencontre.

Comment se manifeste le plaisir d’écrire ?

L’écriture est devenue plus qu’un plaisir : une nécessité dans ma vie. Un moment où, le soir, j’évacue les émotions de la journée, je retrouve mes personnages. Mon monde parallèle. Quand certains méditent, font de l’hypnose pour se détendre, moi j’écris. Sans doute la raison pour laquelle mes histoires véhiculent un vent d’optimisme. Si j’écris pour me faire du bien, j’aime l’idée que mes lecteurs se fassent du bien en me lisant.

Appréciez-vous d'être vue comme une écrivaine de "romans populaires" ?

Le monde journalistique adore les étiquettes : feel-good book, romans populaires... Elles ne me dérangent pas. Au contraire. L’important est de garder une liberté d’écriture : je ne cherche pas à rentrer dans des cases. Ça me plaît de toucher un large public.

Comme plusieurs de vos précédents romans, Là où le bonheur se respire s'ancre en partie dans le monde de l'hôpital, que vous connaissez bien. Comment transformez-vous vos connaissances, les personnes que vous croisez... en chair à fiction ?

Mon métier de neurologue nourrit mon écriture. À l’hôpital, les émotions sont fortes. On côtoie la vie, la mort et on touche à l’intimité des familles. Aux relations humaines. Cela me donne matière à écrire. Dans cette nouvelle histoire, Clarisse pourrait être une de mes patientes. À la suite d’une chute de cheval, elle a du mal à s’exprimer, à s’éveiller à la vie. Sa sœur Lily va tout faire pour l’aider à sa façon et va transformer sa chambre en laboratoire à souvenirs.

Dans ce roman, une apprentie parfumeuse aide sa sœur hospitalisée à retrouver le moral notamment grâce aux odeurs. Stimuler les sens, ça aide à guérir ?

Pas à guérir, mais à éveiller. Faire ressurgir des souvenirs, procurer du plaisir.

Quels sont vos parfums préférés ?

Comme Clarisse, mon personnage, j’aime l’odeur des algues séchées, des fleurs de genêts qui bordent les chemins côtiers de Bretagne, celle de l’herbe fraîchement coupée, sans oublier l’odeur du gâteau au chocolat.

>>> Découvrez également la belle histoire de l'autoédition !

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